Au delà du navet, du jeanfoutisme éhonté, se trouve une contrée magique : le pays du nanar auditif.
Tellement surréaliste, énorme et en dehors de toute logique que le nanar en devient drôle, voire ludique.
Un nanar c'est bien plus qu'un navet !

2.1.11

Le nanar aime les égos démesurés.

  
Une des caractéristiques du Nanar est sa prétention. Et oui si il arrive que certains musiciens se transcendent eux-même pendant leurs phases créatives, pour d'autres... on se demande si ils ne sont pas en fait seulement très concentré sur la mouche écrasée au fond de leur tasse. Leur œil frétille, ils se vident la tête, pensant sûrement que ça aide pour l'inspiration... d'avoir la tête vide... (no coment) Et là, tout en tentant de refaire la racine carré de Py de tête (encore... mais plus vide sinon ça... arrgh vous m'avez compris, non ?), ils laissent un doigt se dirriger vers le clavier, qui n'était pas loin bien entendu.

Bref le nanar intello se la pète avec des sons qui font wizz, des fréquences qui fréquencent et des boutons qui tournent. Conditions indispensables de ce type de nanar : 1) plus c'est long... plus c'est long, lol. On n'hésite pas à répéter sans fin des "séquences musicales" voire à rester appuyer sur une même note pendant des lustre. 2) Faut exploser tous les records. Avec un titre de 56 minutes, notre artiste ne prend ici aucun risque (pfff, petit joueur). 3) Enfin, il faut savoir mettre une touche underground dans sa compo, se la jouer style musique aléatoire. Sauf qu'avec peu d'imagination ça donne juste des fausses notes, lol.
Aaah, le nanar intello... c'est cool, mais c'est tout de même supra gonflant :)

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